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Voix de Cornu

Rencontre avec Paul Lerouge : l'article de Manon, Aurélien et Nabil

22 Janvier 2014 , Rédigé par Élèves du lycée Cornu

LA GUERRE : UN MAUVAIS TOURNANT
….qui transforme une vie.

Paul Lerouge, alors agé de 11 ans est un bon élève et a obtenu son certificat d'étude ; veut devenir pharmacien il ne peut car sa vie change profondément avec la Seconde Guerre Mondiale.

Paul Lerouge est né le 2 mars 1929 à Beaumesnil dans l'Eure. Il vivait avec son père, sa mère et leurs trois autres enfants. Il a grandi avec sa famille, et aime l'école.

«Le petit Pierre»


C'est en 1939 que la Seconde Guerre Mondiale commence et c'est en 1940 que la vie de Paul Lerouge bascule. Son père intégre avec ses deux amis Georges Trumlet et le lieutenent colonel Antoine les FTP (Franc Tireur Partisans). Les lignes téléphoniques étant sur écoute, Paul Lerouge est formé dans le canton de Beaumesnil pour rentrer dans la résistance. A12 ans, en Janvier 1941, on l'appela «Le Petit Pierre» il était chargé de porter les messages entre résistants. Le but de la résistance était de ralentir les Allemands, couper leurs lignes téléphoniques, regarder le matériel ou les chars dans les campements Allemands et faire exploser les chemins de fer des transports Allemands.

«Je n'ai jamais tué un soldat Allemand»


Paul Lerouge avait peur mais l'orgueil et la fierté prenait le dessus sur celle-ci. Il n'a pas pris le risque de tuer des Allemands car tuer un soldat signifiait 10 civils fusillés et pour un officier Allemands c'était 50 civils fusillés. Il valait mieux s'attaquer aux matériel et aux munitions des Allemands.

«3 francs d'amende»

Paul Lerouge évoque une anecdote. Les Allemands obligeaient les français à éteindre les lumières et fermer les volets à partir de 22 heures sous peine d'avoir 3 francs d'amende. Il évoque aussi la difficulté de se déplacer : soit les personnes marchaient soit elles se déplacaient à vélo. Les vélos n'avaient pas de lumières pour ne pas se faire repérer par les avions. De même il n'y avait pas le droit de rouler côte à côte pour éviter toute communication. Les infractions au règlement étaient ,là encore, prises de 3 francs d'amende.

Le tabac


Paul Lerouge était également chargé du transport de tabac. En effet certains réfractaires (personnes qui ne voulaient pas travailler pour L'Allemagne), se cachaient dans des fermes et s’ennuyaient. Pour passer le temps les réfractaires fumaient du tabac ; c'est un ami de la famille de Paul qui faisait une récolte de tabac au milieu de son champs de tournesol. Paul allait chercher le tabac chez cet ami et l'apportait aux réfractaires.

Manon, Aurélien et Nabil

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